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Flore Giraud a grandi dans le mas provençal accueillant l’atelier photo et l’entreprise d’édition photographique parentale. La photographie l’accompagne depuis son enfance, sans que cette proximité n’ai fait naitre une vocation précoce.
Le déclic a lieu en 2008 : une foule dense et électrique, une rue de Paris, des gens acclament, d’autres contestent, à l’occasion du passage de la flamme olympique des JO de Pékin. L’appareil photo lui est venu naturellement dans les mains, réponse évidente à l’intensité de l’instant. Photographier pour témoigner, pour documenter les émotions et les réactions, et surtout pour dégager un sens qui puisse être transmis au spectateur.
Il s’ensuit des reportages proches de l’humain, dans des conditions et sur des sujets divers : celles de la maladie psychiatrique, d’activités culturelles pour des jeunes en difficulté, de mouvements sociaux, ou de crèche autogéré par les parents, etc.
Cette pratique s’épanouira également à travers une intense production de photojournaliste, dans les rues de Lyon notamment, au plus près des mouvements sociaux et de leurs acteur-rice-s. Des piges nombreuses pour la PQR, un stage à l’AFP puis une diffusion par les agences SIPA et Andia pour la presse nationale.
L’espace médiatique parait parfois trop étroit et l’émergence d’un sens n’est pas toujours évidente. Flore investie en parallèle sa pratique photographique dans des médias alternatifs, des projets collectifs, autogérés et auto-produits, des espaces où l’image peut faire sens sans trahir son sujet.
Elle trouve également dans le domaine du patrimoine et de l’archéologie un autre champ à explorer. Une photographie qui témoigne toujours, à travers le temps et les siècles, du passage de l’humanité et de l’accumulation des vécus. Elle y découvre également une photographie plus technique en s’investissant dans la production de contenu pour la recherche : documentation scientifique, drone, orthophotographie et modélisation cartographique.
La pratique du reportage reste au cœur de sa pratique photographique. Au long court ou le temps d’une immersion dans un sujet inconnu, Flore se plait à documenter avec subjectivité et respect du sujet, les vécus et les émotions. Ses reportages sont des narrations, où l’image - et le texte - plonge le lecteur dans la vie d’autres femmes et hommes, dans le quotidien d’autres humains. Ses sujets montrent la diversité de nos réalités quotidiennes : des réfugiés syriens au Liban aux marcheurs contre le Lyon-Turin, des aspirations des jeunes agriculteurs aux projets collectifs et inventifs.
Flore cherche encore et toujours les moyens de traduire un vécu, souvent collectif, à travers un regard intimiste qui place la figure humaine au centre du propos. Elle veut, par un cadrage et une construction recherchés de ses images, mettre en valeur les émotions, les échanges et les actions de ces humains cherchant à influer sur le monde comme sur leur quotidien. Et ainsi redonner de l’importance à ces petits moments d’histoire.
Expositions et Projections
2019 – Intensités du malaise aux Nuits photographiques de Pierrevert - LAUREATE du Grand Prix du Festival
2019 – Intensités du malaise aux Nuits photographiques d’Essaouira au Maroc
2019 – Participation à l’exposition Ne plus raser les murs sur l’histoire des luttes immigrées lyonnaises Au Rize (Villeurbanne) par l’Association Tillandsia
2017 – Perturbations végétales au Foyer Roche Fleurie à Preymezel
2016 – L’UMAin dans l’urgence durant l’exposition « Sens dessus dessous » à la ferme du Vinatier à Bron
2016 – Perturbations végétales à la bibliothèque d’Arbignieu
2015 – L’UMAin dans l’urgence au festival « Et pourquoi pas ? » à Grenoble
2013 – Les us et coutumes autour des pains du monde pour la semaine du goà »t au centre social de Feyzin
2012 – L’UMAin dans l’urgence au Centre Hospitalier du Vinatier à Bron
2010 – Le jardin au festival « P’tits brins z’urbains » à l’ilot d’amaranthes à Lyon
2010 – Le mouvement des retraites à la librairie « La Plume Noire » à Lyon
2009 – Le mouvement universitaire LRU2 dans divers lieux à Lyon : bar « Le Court-Circuit », librairie « La Plume Noire », Les Bienvenus, place Colbert, université Lyon 2